Les différentes tensions sur le marché immobilier dans les zones à forte demande entrainent la création de nouveaux dispositifs. Ces solutions sont pensées pour combler les attentes des ménages, qui ont besoin de se loger à des coûts raisonnables. Ainsi, ces profils peuvent opter pour un Logement Locatif Intermédiaire (LLI) classique ou un LLI meublé. Les deux dispositifs sont avantageux aussi bien pour les investisseurs que les occupants. Quelles sont réellement leurs différentes particularités ?
La proposition du LLI
Un Logement Locatif Intermédiaire (LLI) est un bien dont la cible est principalement constituée des personnes de la classe moyenne. Leur profil ne leur permet pas d’accéder à des logements sociaux. De l’autre côté, ils ne sont pas en mesure de s’acquitter des loyers fixés par les bailleurs privés. Le LLI est donc un projet pensé par l’État pour aider ces ménages à posséder un toit. Les biens mis à disposition sont neufs, et leur location reste économiquement modérée.
Les locataires susceptibles de bénéficier du programme doivent prouver que leurs revenus se trouvent dans la fourchette définie pour ces biens. Le Logement Locatif Intermédiaire (LLI) est placé au juste milieu entre les logements sociaux et ceux du marché privé. Son attrait ne s’arrête pas là, puisque les institutionnels peuvent y investir. Leur implication est d’ailleurs nécessaire pour accroitre le nombre de biens de ce type. Quelles sont les zones ciblées par ce dispositif ?
Les bénéficiaires d’un LLI ont la possibilité de vivre dans des localités à fort dynamisme telles que :
- Toulouse ;
- Lyon ;
- Bordeaux ;
- L’Île-de-France.
Les loyers à payer pour les LLI sont 10% voire 15% moins chers que ceux des biens privés disponibles. Cette caractéristique est d’une grande utilité pour créer une certaine diversité entre les couches sociales présentes dans les quartiers. Tout le marché immobilier bénéficie ensuite de cette offre, qui contribue grandement à réduire les tensions. Toutes les parties impliquées ont des avantages grâce au dispositif. Les locataires obtiennent un toit, et les investisseurs rentabilisent leurs placements.

Le LLI meublé et ses spécifications
La version classique du Logement Locatif Intermédiaire (LLI) porte principalement sur des biens loués nus. Les loyers quant à eux sont moins chers que ceux pratiqués sur le reste du marché de 10 à 15%. Les personnes intéressées par le dispositif le seront davantage par le LLI meublé. Il dispose de tous les avantages précédents, mais inclut aussi sa part de nouveauté. Les locataires accèdent ici à un bien totalement équipé dont ils peuvent immédiatement jouir.
Cela signifie que le loyer est toujours encadré, et les locataires ont l’obligation d’avoir certaines ressources pour accéder aux LLI. Ils doivent s’engager à louer le bien pendant une période comprise entre 15 et 20 ans. Où se trouve donc la nouveauté dans ce cas ? Elle réside dans toute la souplesse apportée au contexte du bail. Le rendement est énormément amélioré avec la formule que constitue la location meublée.
Voici ces raisons pour lesquelles le LLI meublé intéressera à coup sûr les profils ciblés :

Une flexibilité sur le long terme
Choisir de louer un bien meublé du programme LLI réduit en conséquence la durée d’engagement. Elle passe désormais à une année renouvelable en ce qui concerne les conventions classiques. Quant aux étudiants, ils peuvent s’engager pour neuf mois sans la capacité de renouveler automatiquement le bail. Les investisseurs ont ainsi la possibilité de s’adapter au plus vite aux tendances du marché immobilier locatif.
Une fiscalité plus que séduisante
Investir dans un LLI meublé vous permet d’accéder à la niche fiscale du LMNP. Il s’agit bien de celle du Loueur en Meublé Non Professionnel. L’imposition des gains issus de la location du bien ne se fait plus de manière ordinaire. Ils sont plutôt soumis au régime des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC). Certains choix stratégiques vous permettront de réaliser un meilleur amortissement du prix du bien, des meubles et des placements effectués. Il pourrait en découler une non-imposition des loyers sur le long terme.