Comment déclarer une activité de professeur particulier ?

Comment déclarer une activité de professeur particulier ?

Si vous souhaitez devenir professeur particulier, que ce soit de manière temporaire (travail d’appoint ou d’été) ou pour une carrière plus longue dans le secteur, vous devez déclarer votre activité. Lorsqu’on le fait pour la première fois, on ne sait pas forcément comment faire. Néanmoins, un statut simple existe pourtant depuis 2009 : l’auto-entreprise. Comment ça marche en tant que professeur particulier ? On fait le point avec vous.

Devenir auto-entrepreneur : le meilleur choix en tant que professeur particulier

Dans l’objectif de bien choisir son statut, nous ne pouvons vous recommander qu’une chose : vous orienter vers l’auto-entreprise. En effet, il est très facile de créer une entreprise via ce statut. Pour cela, il suffit de vous rendre sur le site de l’auto-entrepreneur, de remplir les formalités, puis d’attendre la validation de la chambre des métiers de votre secteur. Toutefois, il est important de noter qu’en tant que professeur particulier, vous devrez suivre un stage de préparation à l’activité. Ce dernier dure quelques jours, et s’avère très précieux pour gérer votre nouveau métier (notamment concernant la comptabilité).

Quelles sont les charges en tant qu’auto-entrepreneur ?

À partir de l’instant où vous déclarez votre activité, c’est que vous devrez payer des charges en tant que professionnel. La bonne nouvelle, c’est que la fiscalité en tant qu’auto-entrepreneur est très simple : vous ne payez rien tant que vous ne touchez pas le moindre euro lors de votre déclaration URSSAF.

Les charges sociales de l’auto-entrepreneur

Pour le professeur particulier auto-entrepreneur, les charges sont plutôt avantageuses : 21,3 % de votre chiffre d’affaires. Cette donnée prend en compte les charges sociales (Sécurité sociale, congés, arrêt maladie, retraite…), mais aussi le droit à la formation (à hauteur de 0,2 %). En résumé, si vous réalisez 2 000 € de chiffre d’affaires sur un mois, vous devrez 423 € à l’URSSAF, et aurez donc pour vous les 1 577 € restants pour votre salaire.

Attention à la CFE : bien prévoir cette taxe en amont

Toutefois, il vous faudra malgré tout prévoir une somme de côté sur le chiffre d’affaires que vous réalisez. En effet, une seconde taxe est appliquée sur votre chiffre d’affaires d’auto-entreprise : la Cotisation Foncière des Entreprises. Appelée également CFE, elle dépend à la fois de votre chiffre d’affaires, mais aussi du lieu où vous vivez. De ce fait, il n’est pas rare de voir des CFE atteignant un montant de plusieurs centaines, voire milliers d’euros ! En conséquence, prévoyez toujours une somme de côté.

Quels sont les inconvénients du statut d’auto-entrepreneur ?

Malgré le côté simplifié de l’auto-entreprise, il existe tout de même quelques inconvénients. Tout d’abord, le chiffre d’affaires de l’auto-entreprise est plafonné : si vous dépassez le montant fixé, vous ne pourrez plus exercer sous ce statut. Néanmoins, n’ayez crainte, il est assez élevé (mais il change tous les ans). Autre inconvénient, une auto-entreprise ne peut pas déduire de son chiffre d’affaires ses dépenses. De ce fait, si vous devez vous équiper pour votre métier de professeur particulier, vous ne pourrez malheureusement pas.

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