Diverses raisons peuvent pousser un employé en CDI à vouloir quitter son emploi définitivement. Cependant, déposer une lettre de démission retire automatiquement le droit à certaines compensations dont l’allocation chômage. Il faut ainsi arriver à se faire licencier si on veut profiter de tout cela. Néanmoins, seul un licenciement pour motif personnel est valable si l’on veut bénéficier d’indemnités et autres compensations.
Être improductif au travail
Au nombre des raisons d’un licenciement pour motif personnel, l’improductivité a une place de choix. Si un employé arrive par ses actions à ralentir l’avancée des activités de l’entreprise ou les à faire un travail de piètre qualité de façon continue, il peut être sûr d’être vite licencié. Il s’agit entre autre de rendre des rapports ou projets en retard, montrer une insuffisance criarde de compétences pour les tâches confiées. L’improductivité peut également survenir lorsque le travailleur n’arrive pas à s’entendre avec les membres de son équipe ou est constamment distrait dans son travail.
Montrer une inaptitude physique
Un employé qui doit aller, sans arrêt, en congé maladie devient clairement inutile à son entreprise pour une collaboration de long-terme. Ainsi, lorsque vous présentez un physique incompatible ou trop fragile pour le poste occupé, cela peut entraîner un renvoi. Il suffit pour le montrer de se plaindre souvent de douleurs ou maladies surtout contagieuses comme la grippe. Vous pouvez également marquer de longues absences et de façon répétée pour raison de maladie.
Négocier une rupture conventionnelle
La rupture conventionnelle n’a lieu que dans le cas d’un contrat à durée indéterminée. L’employeur et l’employé s’accordent pour une rupture du contrat de travail selon des termes bien négociés durant un entretien préalable. On parle aussi de licenciement à l’amiable. Cette rupture peut survenir et être acceptée par l’employeur dans les cas de perte de motivation du salarié pour le travail ou son envie d’une reconversion professionnelle. Dans ce cas, l’individu licencié s’en va en bénéficiant d’une indemnité et de l’allocation chômage.
Les deux parties disposent cependant, d’un délai de 12 mois pour faire recours au conseil de prud’hommes si l’une change d’avis après rupture du contrat.
Accumuler les fautes simples
Les fautes simples ainsi que les fautes graves sont, sans aucun doute, les raisons privilégiées de licenciement dans une entreprise. Ainsi, si vous voulez vous faire licencier, il est possible de commettre des fautes simples à répétition généralement sous forme de négligence dans le travail. Il s’agit essentiellement de causer des préjudices mineurs dans la gestion des tâches quotidiennes. Ce genre de fautes réalisé sporadiquement peut tout au plus entraîner des mesures disciplinaires. Mais, lorsqu’elles sont répétitives, elles constituent alors une cause réelle et sérieuse de licenciement pour protéger l’intégrité de l’entreprise.
Commettre une faute grave
Ce sont des fautes pour lesquelles l’employeur ne peut tolérer la présence plus longtemps du salarié concerné dans l’entreprise. Les fautes graves sont constituées de toutes les actions montrant une violation des termes du contrat de travail comme boire durant les heures de travail. Proférer des menaces ou dire des paroles désobligeantes à l’employeur sont également des fautes graves. Un licenciement pour faute simple ou grave donne droit au salarié à l’indemnité compensatrice de congés payés et de préavis. Seul le licenciement pour faute simple donne droit à l’indemnité de licenciement.
Tenter la faute lourde
Une faute lourde est une faute qui est visiblement commise dans l’optique de nuire à l’entreprise. Il s’agit d’actions portant atteinte à la crédibilité ou l’intégrité de la société. Par exemple, aider un concurrent à prendre le dessus dans une affaire ou détourner de la clientèle ou encore détériorer volontairement le matériel de travail de l’entreprise.
Dans ce cas, le licencié ne reçoit que les indemnités de congés payés. Cette manière de déclencher un licenciement est à éviter car, en cas de préjudice causé directement à l’employeur, celui-ci peut prendre une convocation. Et l’employé pourrait se retrouver contraint à verser des dommages-intérêts.
Faire preuve d’insubordination
Selon le code du travail, l’employé est dans une situation d’insubordination s’il refuse d’effectuer un travail qui lui incombe malgré des avertissements. Il peut s’agir d’un travail qui ne lui incombe pas mais, ne remet pas ses qualifications en cause. Dans ce cas, les licenciements de salarié peuvent aussi avoir lieu.